Premier TempsÉléments de contexte
Afin
de mieux situer la suite de travaux, on s'attache d'abord à présenter
le contexte à partir d'une sélection de variable qui proposent une
représentation contrastée du territoire,
à
une échelle fine (ici la commune) qui permet de localiser précisément
les établissements, de caractériser les milieux urbains ou au contraire
de faible densité, ou encore de montrer par exemple le poids de telle
ou telle grande entreprise.
approche communale
34,Lille Bethune communes,graph1,libel0
Deux
indicateurs ont été retenus pour présenter les contrastes parmi les
plus marquants sur le territoire environnant l'arrondissement de
Béthune: un indicateur relatif à la population résidente (le revenus
par unité de consommation) et un indicateur relatif à la population
salariée sur le lieu de travail (le salaire horaire moyen).
1091,Médiane rev fisc/UC(€),marron,Q5,graph1,libel0 Médiane des revenus fiscaux annuels par Unité de consommation
(2005 Population résidente )
(en cinq classes d'effectifs égaux)
Cet
indicateur donne un aperçu des différentiels de revenus qui structurent
la région. Nos trois territoire d'étude de l'arrondissement de Béthune
( en bleu à l'ouest de la carte) apparaissent parmi les territoires les
moins aisés. On note aussi un effet couronne remarquable autour de
l'agglomération lilloise, elle même située en position médiane sur le
plan des revenus des habitants. Roubaix et Tourcouing en revanche
apparaissent particulièrement fragilisés.- placer le cursuer immobile au dessus d'une commune pour voir la valeur des données
- cliquez sur les différents aires de la carte pour voir les graphique de synthèse: ici la part des foyers fiscalisés
Minima et maxima : (recherche interractive) 1091,Médiane rev fisc/UC(€),marron,Q2,graph101,libel0 les revenus fiscaux annuels par unité de consommation sont maintenant présentés en deux classes d'effectifs égaux . pour
repérer les minima et les maxima, faites varier le seuil de séparation
entre les deux groupes en utilisant la réglette : ->survolez le
bouton A avec le curseur de la souris puis déplacez le bouton n°4 avec
la souris (AIde : appuyez sur majuscule lorsque le cursuer est placé au dessus du bouton n°4)
1013,Salaire /Horaire moyen,rouge,Q5,graph101,libel0 Salaire net horaire moyen
(Population au lieu de travail)
( graphique encadré : salaire net moyen/CSP : cliquez sur les différents aires de la carte pour voir les histogrammes)
NB
Les
zones lacunaires en bleu sont frappées du secret statistiques.(note 1 en bas de page)
On
note sur cette carte aussi des écarts saisissants dans les salaires
horaires dans la région. Comme dans le cas de revenus des ménages,
l'arrondissement de béthune apparaît très en retriat par rapport à la
région de Lille et alentours.
Pour appréhender l'impact des
écarts de salaires horaire il faut noter que 1 euros d'écart de salaire
net horaire représente près de 150 euros d'écart en salaire net mensuel.
Réaction des participants (extraits):
Benoît Dubarre (Force Ouvrière) : Curieusement, Béthune ne ressort pas
comme une « commune riche » alors qu’il y a l’entreprise Bridgestone
sur cette commune, et où comma dans de nombreux cas de grandes
entrepsies, les salaires sont plus avantageux qu'ailleurs.
échanges :
Elle ne figure pas parmi les « communes riches » si l’on prend les
revenus fiscaux. En revanche, elle est nettement mieux placée si l’on prend le salaire horaire moyen. Cet écart semble
provenir du fait que Bridgestone attire des salariés qui peuvent venir
de loin. Population habitante et population salariée dans le même
territoire ne se recouvrent pas forcément.
Benoît Dubarre (FO): Dans ce type d'entreprise, les ouvriers sont bien
payés car ils travaillent en flux continu. Ils gagnent beaucoup plus
que les employés qui sont de jour, voire que les jeunes cadres. Estce que cela ne
devrait pas apparaître de manière plus marqué avec Bridgestone dans cette commune?
Echanges : Si le salaire moyen n’est pas « si élevé que ça » dans la
commune de Béthune, malgré la présence de Bridgestone, cela pourrait
aussi signifier que les autres salariés de ce territoire sont largement moins
bien payés.
Christophe Wauban
(MEDEF, BTP) : Les ouvriers qui occupent ce genre de poste , en flux continu, refusent souvent les promotions dans l’encadrement
car ils vont moins bien gagner. On retrouve également les inégalités
professionnelles dans ce type d'entreprises: les femmes sont plus souvent des employées donc cela
créer des écarts de salaires. Echanges
: on voit bien ce phénomène d'écart de salaire entre employé et ouvrier
dans les communes où de grandes entreprises industrielles représentent
une grande part des salariés comme à Béthune, Lestrem ou encore
Isbergues:
graph111,nb postes/taille Etabl INDUSTRIE,libel0 nb de postes par taille d'établissement (Lorsque vous trouver ce type de bouton dans le texte : cliquez sur les différents aires de la carte pour voir les histogrammes )
graph101,Salaire net Moyen/CSP,libel0 : salaire horaire net moyen / CSP
En revanche dans les communes où le tissus est constitué de PMI
PME situées majoritairment dans le commerces et services, ce rapport
entre employé et salarié est souvent équilibré ou à l'avantage des
employés.
Cependant au sein de chaque catégorie professionnelle (cadre,
profession intermédiaire, employé, ouvrier) l'écart de salaire est
pratiquement toujours au désavantage des femmes par rapport aux hommes :
des
écart de 0.5 euros (70 euros/mois) à 1,5 euros (220 eurs/mois) sont
fréquents pour les ouvriers et s'accroissant encore pour les cadres
dans certains sites.graph103,Salaire Net Moyen/genre ,libel0 : salaire horaire net moyen selon le genre
(cliquez sur la carte pour voir les graphiques)
graph102,Salaire Net Moyen/TP et TC,libel0 : salaire horaire net moyen selon le temps travaillé.
Echanges: le
groupe de travail est revenu sur la question des rapports entre salaire
sur le lieu de travail et revenu des ménages sur le lieu de résidence.
En superposant les deux indicateurs on observe convergence des deux
indicateurs. Les territoires où les revenus des populations résidentes
sont les plus faibles sont aussi les territoires où les salaires sont
les plus faibles.
1091,Médiane rev fisc/UC(€),marron,Q2,graph101,1013,Salaire /Horaire moyen,vert,1,-3,libel0 Fond coloré : médiane des revenus fiscaux par UC sur la commune - Ronds : salaire horaire net moyen.
Pour autant, cette convergence des deux indicateurs ne signifie pas que
les gens travaillent là où ils habitent, comme on l'a vu pour Béthune
où Bridgestone attire des salariés qui proviennent parfois de loin.
Deux questions semblent devoir être approfondies :
- la
question des mobilités et des attractivités (et notamment
l'attricativité des grandes entrepsies qui renvoient aux profils de
qualification des salariés pas toujours disponibles localement, mais
aussi aux logiques de réseau, de milieu professionnel etc..) . La
question des mobilités appelle la collecte de donnés complémentaires
sur les mobilité domicile-travail qui permettront, lors d'une prochaine
séance, de travailler plus précisément sur l'interdépendance des
territoires et sur les conditions d'accès à l'emploi.
Cependant
à ce stade, la convergence des indicateurs revenus des résidents et
salaires de salariés indique déjà que les si les salariés 'pauvres' ne
travaillent pas sur leur territoire d'habitation, ils se déplacent vers
des territoires où leurs emplois sont faiblement rémunérés : en termes
imagés, cette superposition des indicateurs suggère l'hypothèse que
les populations pauvres se déplacent pour travailler dans des
territoires 'pauvres' tandis que les 'riches' se déplacent vers des
territoires'riches'. Soit un rapport d'interdépendance hiérarchique ségmenté entre les territoires.
- Cette
hypothèse, si elle est confirmée par l'étude des mobilités, renvoie à
un autre type d'enjeux : celui du développement des territoires. Quel
développement pour des territoires pris dans un tel cycle :
'populations à faible revenus / économie locale à faible niveau de
redistribution / mobilité domicile travail vers des territoires pauvres'. Question
d'autant plus sensible que, comme on le verra, les dits territoires
pauvres, dans l'arrondissement de Béthune en particulier, se trouvent
particulièrement dépendants de grandes entreprises industrielles qui
peuvent présenter une certaine sensibilité aux tensions de la
conjonctures économiques ou socio-démographique ( voir l'approche des
âges ci-après).
Zonage d'étude
36,Lille Bethune - synthèse,graph1,libel0
Afin de s'engager dans l'étude des rapports en démographie des seniors en situation de travail et démographie de la demande d'emploi,
le groupe de travail se place maintenant dans le zonage d'étude qui
présente à la fois à la fois l'intérêt de proposer une vision plus
synthétique et de limiter les effets du secret statistique (voire sur l'onglet Atelier la note sur le zonage d'étude)Le poids des activités économique en matière d'emploi :
Une région polarisée entre le tertiaire (Lillois) et l'industrie (arrondissement de Béthune)
1010,% INDUSTRIE/nb sal 2006,marron,Q5,graph106,libel0 % d'emploi Industriel
1011,% CONSTRUCTION (EU)/nb sal 2006,marron,Q5,graph106,libel0 % d'emploi dans la Construction
1012,% COMMERCE (EW)/nb sal 2006,marron,Q5,graph106,libel0 % d'emploi dans le Commerce
1013,% SERVICES (EX)/nb sal 2006,marron,Q5,graph106,libel0 % d'emploi dans les services
Second Temps
Démographie du travail
Pour
aborder la démographie proprement dite, il restait à décrire le
contexte territorial par les cadres d'exercice du travail : Premier élément déterminant :lemarquage industriel de l'arrondissement de Béthune, comme le montre 1010,% INDUSTRIE/nb sal 2006,graph106,1,0,libel0 la part des salariés dans l'industrie. (Cliquez sur la carte pour voir la répartition par secteur d'activité) .Cependant,
ce marquage industriel ne doit pas occulter l'importance des autres
secteurs comme l'indique la part des établissments par secteur
d'activité : graph101,Nb établissement/secteur,libel0 En
particulier, on remarque l'importance du secteur des services, dont on
peut noter qu'il représente partout la part la plus importante des
établissements. Cependant on remarque un décalage entre l'effectif d'établissement par secteur, et le nombre de postes par secteur :graph106,nb postes/SECTEURS,libel0
. Ce décalage particulièrement marquant dans l'arrondissement de
Béthune, ce qui correspond au fait qu'on y trouve des établissements
industriels de très grande taille qui absorbent la plus grande part des
emplois dans ce secteur
L'importance accordée par le groupe de
travail à cette approche des âges se justifie non seulement par le fait
que les cadres (secteur, taille des établissements) peuvent avoir une
influence sur les conditions de travail et en particulier sur leur
impact sur la gestion des âges ( capacité des entreprises à agir sur la
pénibilité en conservant les salariés les plus âgés, existence de
CHSCT, niveau de rémunération, ...), mais aussi parce que toute
stratégie d'intervention, en matière de gestion des âges, dépendra de
ces critères.
La comparaison des pyramides des âges dans chaque
secteur et dans les différents territoires fait clairement écho à ces
remarques :
Structure des âges
graph121,Pyramide äges INDUSTRIE ,libel0: pyramide des âges INDUSTRIEgraph122,Pyramide äges CONSTRUCTION ,libel0: pyramide des âges CONSTRUCTIONgraph123,Pyramide äges COMMERCE ,libel0: pyramide des âges COMMERCEgraph124,Pyramide äges SERVICES ,libel0: pyramide des âges SERVICES
Quelques observations : - graph117,2006 pyramide des âges(5),libel0 : Pyramide des âges quinquennale tous salariés. Le
vieillissement notable des salariés dans l'arrondissement de Béthune
est en grande partie imputable à la situation démographique de
l'industrie, laquelle est fortement représentée ici.
- Contrairement à l'arrondissement de Béthune où la forme des pyramides des âges industrielles est ascendante graph121,Pyramide äges INDUSTRIE ,libel0 ( vieillissement sans renouvellement par les jeunes générations), cette
pyramide évolue vers une forme en cloche dans les territoires les plus
industrialisés de la région Nord de Lille. Cette forme en cloche semble
correspondre à un tissus industriel composé d'entreprises de plus
petite taille ( PMI : Cf graph107,nb postes/taille Etabl INDUSTRIE,libel0 Nb postes/ taille d'établissement INDUSTRIE) et,
selon l'hypothèse formulée par plusieurs participants, au fait que dans
cette région, le cycle des plans sociaux et des mutations a peut-être
atteint un stade d'achèvement.
- On observe un décalage de 5 à 10 ans entre les pyramides
des âges de la construction et le l'industrie , particulièrement
visible dans l'arrondissement de Béthune du fait des structures
d'entreprises industrielle analysées plus haut. (comparer les pyramides avec les boutons ci-dessus)
- plus généralement, la pyramide des âges des emploi industriels, dans l'arrondissement de Béthune en particulier, indique que le secteur industriel onserve un part importante de salariés jusqu'à 60 ans
Réaction des participants (extraits):
C. Wauban (MEDEF) : Beaucoup de postes ont été externalisés donc on retrouve ces salariés dans les services à travers des
ouvrier qui réalisent des activité de type industriel.
Echanges
Les
catégories
Industries et Services peuvent poser problème, en rendant notamment
partiellement invisible la sous traitance industrielle. Du point de vue
de la gestion des âges, l'externalisation crée des conditions de
travail et de GRH différentes, qui selon toute hypothèse, ne favorisent
pas l'emploi des séniors.
Les
participants observent que la forme des pyramides des âges
industrielles dans l'arrondissement de Béthune conjugué à structure du
tissus (prééminence des grandes entreprises) peut présenter certains
avantages dans la situation actuelles en matière d'emploi séniors, mais
présente un danger pour les années à venir.
Interrogations :
- Si
la pyramide des âges industrielle a bien une forme comparable dans les
trois zones de l'arrondissement de Béthune, il reste qu'on observe des
sorties plus prématurées dans la zone de Bruay par exemple, ou de
Béthune où les plus de 55 ans sont moins représentés que dans la zone
du Pays de la Lys Romane. Quelles en sont les raisons?
- graph123,Pyramide äges COMMERCE ,libel0
la pyramide des âges du secteur Commerce a suscité des échanges. (en
pente décroissante des jeunes génération vers les plus âgés :
renouvellement de la pyramide par les jeunes générations, et en même
temps sorties prématurées progressives : Si chacun des participants
s'accordent sur l'hypothèse que cette forme de pyramide peut traduite
un dynamisme du secteur Commerce, le grope observe aussi que le
maintien es salariés dans la durée fait problème. L'hypothèse qui
voudrait que ce secteur présente de nombreuses entreprises récentes
explique cette forme de pyramide ne semble pas suffisante : il y a
aussi des grandes entreprises anciennes, des grandres sufaces, des
commrces de taille moyenne ... qui ont de l'ancienneté. Sans doute
faut-il aussi rechercher les explication dans la gestion des emplois.
La
comparaison avec la zone de Roubais est instructive : le secteur de la
Vente par correspondance (La redoute etc... ) , qui semble avoir
préservé ses salariés âgés, plus que d'autres types d'entreprises de
commerce, pourrait
expliquer une pyramide moins décroissante, même si la fragilité
actuelle de ce sous-secter pourrait entraîneer une modification rapide
de cette configuration des âges.
De ces remarques, il
résulte que le secteur des services et le secteur du commerce en
pârticulier devraient faire l'objet d'une étude plus fine.
Compléments : évolution de l'emploi salarié de 2001 à 20006
1003,% var n nb sal 2001 2006,graph117,4,3,libel0 % variation des effectifs salariés de 2001 à 2005
Évolution de l'emploi par secteurs et dynamique des âges
1010,% INDUSTRIE/nb sal 2006,marron,Q5,graph106,1015,% var INDUSTRIE 2001 2006,vert,4,0,libel0 variation Industrie graph121,Pyramide äges INDUSTRIE ,libel0 : âges. graph107,nb postes/taille Etabl INDUSTRIE,libel0 : tailles
variation Construction
:Nd incertitude/secret statistique
graph122,Pyramide äges CONSTRUCTION ,libel0 : âges. graph108,nb postes/taille Etabl CONSTRUCTION,libel0 : tailles
1012,% COMMERCE (EW)/nb sal 2006,marron,Q5,graph106,1017,% var COMMERCE (EW) 2001 2006,vert,4,0,libel0 variation Commerce graph123,Pyramide äges COMMERCE ,libel0 : âges. graph109,nb postes/taille Etabl COMMERCE,libel0 : tailles
1013,% SERVICES (EX)/nb sal 2006,marron,Q5,graph106,1018,% var SERVICES (EX) 2001 2006,vert,4,0,libel0 variation Services graph124,Pyramide äges SERVICES ,libel0 : âges. graph110,nb postes/taille Etabl SERVICES,libel0 : tailles
Dimensionnement des secteurs : graph106,nb postes/SECTEURS,libel0 postes/secteurs
Remarque
Le
mouvement de désindustrialisation des emplois au cours de la période
2001-2006 n'affecte pas les zones où la part de l'emploi industriel est
la plus importante. L'emploi industriel résiste ainsi dans
l'arrondissement de Béthune.(Cf remarques précédentes sur les bénéfices et ls risque de la configuration de l'emploi industriel dans ces trois zones)
Troisème TempsDemande d'emploi
Dans cette partie, la demande d'emploi est étudiée à partir de la liste des demandeurs d'emploi inscrits à l'Anpe
l'Agence
Nationale Pour l'Emploi recense le nombre de chômeurs en utilisant ses
propres critères. DEFM = demandeurs d'emploi fin de mois
Personnes sans emploi : Les personnes 'sans emploi', c'est à dire les personnes exerçant ou
ayant exercé le mois précédent une activité inférieure à 78 heures L'ANPE distingue les demandeurs d'emploi en fonction de
leur disponibilité et du type d'emploi recherché, ce qui lui permet de
les répartir en 8 catégories de DEFM : |
Catégorie 1 : personnes sans emploi immédiatement disponibles, tenues d'accomplir des actes positifs de recherche d'emploi, à la recherche d'un emploi à durée indéterminée à temps plein ;
Catégorie 2 : personnes sans emploi immédiatement disponibles, tenues d'accomplir des actes positifs de recherche d'emploi, à la recherche d'un emploi à durée indéterminée à temps partiel ;
Catégorie 3 : personnes sans emploi immédiatement disponibles, tenues d'accomplir des actes positifs de recherche d'emploi, à la recherche d'un emploi à durée déterminée, temporaire ou saisonnier ;
Catégorie 4 : personnes sans emploi non immédiatement disponibles, non tenues d'accomplir des actes positifs de recherche d'emploi, à la recherche d'un emploi ;
Catégorie 5 : personnes pourvues d'emploi à la recherche d'un autre emploi ;
Catégorie 6 : personnes sans emploi non immédiatement disponibles, tenues d'accomplir des actes positifs de recherche d'emploi, à la recherche d'un emploi à durée indéterminée à temps plein ;
Catégorie 7 : personnes sans emploi non immédiatement disponibles, tenues d'accomplir des actes positifs de recherche d'emploi, à la recherche d'un emploi à durée indéterminée à temps partiel ;
Catégorie 8 : personnes sans emploi non immédiatement disponibles, tenues d'accomplir des actes positifs de recherche d'emploi, à la recherche d'un emploi à durée déterminée, temporaire ou saisonnier ;
|
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Insee - Mis à jour le 22/12/2007 |
I - Où sont les demandeurs d’emploi ?
2020,2007 total Defm,graph37,1,2,libel0 Effectifs DEFM catégorie 123 (cliquez sur la carte voir la structure des DEFM par catégories)
Les
demandes d'emploi DEFM sont enregistrés au lieu de résidence. Les
effectifs de DEFM sont par conséquent liés aux effectifs de population
résidente. Pour la suite on raisonnera en % pourcentage de variation ou
en % pourcentage parmi les DEFM (structure des DEFM)
II - Comment a évolué la demandeurs d’emploi sur la période 2002-2007 ?
(cliquez sur la carte pour voir la structure des DEFM par catégories)
2016,% var 05-07 total Defm,graph37,4,3,libel0 variation 2002-2007 ensemble des DEFM
2017,% var 05-07 total cat 123,graph37,4,3,libel0 variation 2002-2007 catégories 123
2018,% var 05-07 total cat 4,graph37,4,3,libel0 variation 2002-2007 catégorie 4
2019,% var 05-07 total cat 678,graph37,4,3,libel0 variation 2002-2007 catégories 678
Echanges
La
baisse de l'ensemble des DEFM semble pour l'essentiel imputable à la
baisse des catégories 1, 2, 3 qui re^présente la grande majorité des
DEFM. La catégorie 4 (en formation) voit une inversion du sens des
flèches et des couleurs qui traduit une hausse ; tandis que les
catégories 678 apparaissent elles aussi en hausse.
Hypothèse
possible : la décroissance des DEFM dans les catégories 123, qui
représentent une mesure classique du chômage, traduirait à la fois un
mouvement général de baisse du chômage et un transfert interne entre
les catégories de DEFM.
Cependant
pour Mme Paul (Anpe), concernant la catégorie 4, il s'agit là d'une
hypothèse qui se tient à court terme mais pas sur la durée. Si les
catégories 1, 2, 3, baissent sur 5 ans, c’est peut-être parce qu’on a
formé des personnes. En principe, on peut attendre un effet des
politiques publique : plus les personnes sont formées, plus le chômage
devrait baisser.
La
tendance à la hausse des Catégorie 6, 7, 8 suggère l'hypothèse d'une
flexibilisation ou d'une précarisation du retour à l’emploi :
augmentation des contrats en temps partiel et des CDD.
C. Wauban (MEDEF) suggère un lien avec l'augmentation des emplois de service où beaucoup de gens sont à temps partiel.
Echanges : les
participants au groupe de travail observent qu'il faudrait analyser les
trajectoires des DEFM. Certains observant qu'il faut sans doute porter
une attention particulière au risque de chômage d’exclusion lorsque les
trajectoires sont bloquées. De ce point de vue, il faut souligner que,
dans les règles actuelles du marché du travail, et particulièrement
dans un conjoncture de mutation (industriel/teritaire, externalisation,
etc..) la flexibilité constitue aussi une opportunité pour des
demandeurs d'emploi.
III - quelle structure des âges des demandeurs d’emploi ?
2020,2007 total Defm,graph21,1,0,libel0 Effectifs DEFM catégorie 123
(graph21,CAT 123 ÄGE ET GENRE,libel0 cliquez sur la carte voir la structure des DEFM par âge et genre)
Un premier contraste remarquable , si l'on compare les territoires, réside dans le fait que la demande d'emploi est nettement plus jeune dans l'arrondissement de Béthune que dans la région Lilloise.
Echanges
Plusieurs hypothèses sont avancées, parmi lesquelles la difficulté de mobilité des jeunes .
Mme
Paul (Anpe suggère différents facteurs : problèmes de transport et de
coûts, peut-être des éléments culturels...). Ces facteurs, ajoutés à la
compétition avec d'autres jeunes générations résidant dans les
zones-gisements d'emplois dans la région lilloise constituent un
facteur explicatif.
Une
autre hypothèse évoquée serait que, comme on l'a vu dans les parties
précédentes, l'emploi dans l'arrondissement de Béthune est relativement
stabilisé ces dernières années, tandis que les zones de l'est de la
région Lilloise et du Nord ont été marquées par des plan sociaux
importants, une part de la demande d'emploi qualifié et donc plutôt
adulte serait absorbée par la conjugaison de l'offre locale et de la
mobilité vers d'autres territoires d'emploi.
Mr Michalik (SEPES DRTEFP)
sur le thème des mobilités domicile travail, et Mme Paul (ANPE) sur le
thème des filières de recrutement, suggèrent que l'on approfondisse ces
questions. Mme Paul (Anpe) se propose de fournir des données sur les
DPAE (déclarations préalables à l'embauche) qui permettront dd'étudier
les flux d'embauches dans le territoire de l'arrondissement, tandis que
l'on décide de commander à l'Insee des données sur les mobilités
domiciles travail, par âge et secteur d'activité économique, afin de
prendre la mesure des interdépendances territoriales.
(ces
données ont été reçues et seront discutées lors du prochain atelier
après voir étét inytroduite dans le dispositif cartographique)
Focale sur l'industrie :
On note en particulier, l'importance des jeunes sur la zone de Bruay : Cf. graph2,DEFM INDUSTRIE/AGE,libel0
:cat 123 Industrie.
Comme
l'indiquent les deux cartes suivantes, le marquage industriel de
l'arrondissement de Béthune présente une configuration particulière des
rapports entre demande d'emploi et structure d'âges dans le travail1010,% INDUSTRIE/nb sal 2006,marron,Q5,graph2,2030,2007 %DEFM 123 45:54 Industrie ,vert,1,0,libel0 emploi industriel et demande d'emploi et 45-54 ans issus de l'industrie
1010,% INDUSTRIE/nb sal 2006,marron,Q5,graph121,2028,%DEFM 123<30 Industrie,vert,1,0,libel0 emploi industriel et demande d'emploi <30 ans issus de l'industriegraph2,DEFM INDUSTRIE/AGE,libel0 :
DEFM cat 123 Industrie/âges
graph121,Pyramide äges INDUSTRIE ,libel0 pyramide des âges dans l'emploi industriel
Les zones Pays de la Lys Romane et de Béthune présentent à fois
- une part importante de chômeurs de moins de 30 ans
- et une part importante de 45-55 ans dans l'industrie.
La part des <30 ans DEFM/industrie apparaît plus importante encore dans la zone de Bruay.EchangesDans
les secteurs à fort taux d'emploi industriel (marron foncé sur la
carte), on constate paradoxalement une forte demande d'emploi dans les
jeunes générations. Or celle-ci se manifeste dans un contexte où la
pyramide des âges de l'industrie dans ces territoires est entièrement
portée vers la droite,graph121,Pyramide äges INDUSTRIE ,libel0 le renouvellement générationnel apparaissant fermé.
Étant
donné que la demande d'emploi est mesurée ici au regard du secteur dont
sont issus les demandeurs d'emploi, l'hypothèse d'une faiblesse de
mobilité des jeunes génération évoquée plus haut semble devoir se
doubler d'une hypothèse de
flexibilité générationnelle qui entretiendrait la pyramide des âges
dans l'emploi indutriel à un bas niveau d'effectif pour les jeunes
générations. Les parcours des DEFM industriels de moins de 30
ans s'execeraient ainsi sur un nombre limité de postes dans les
territories de proximité. (quelle part des catégorie 2 et 3 ?)
L'observation des catégories 678 tendrait à accréditer cette hypothèse
en montrant que ces catégories traditionnellement portées sur les
jeunes générations graph34,DEFM cat 678 /âges,libel0 sont aussi fortement marquées ici
par la demande d'emploi industriel , même si ce phénomène est
proportionnellement moins important que dans le secteur tertiaire graph35,DEFM cat 678 /secteurs,libel0.
L'étude des DPAE envisagée plus haut devrait fournir des éléments
complémentaires lors du prochain atelier pour confirmer ou non cette
approche.IV - Quelles est la structure des âges des DEFM cat
123 dans les autres secteurs?
NB. Dans ces graphiques, le positionnement des DEFM 123 par secteur est donné par secteur d'activité antérieur
(dernier emploi occupé). Nombre de jeunes n'ayant pas travaillé ou de
manière occasionnelle sont ainsi positionnés dans la catégorie Secteur
Indéterminé (d'où sa structure d'âge essentiellement < 30 ans). graph2,DEFM INDUSTRIE/AGE,libel0 :
cat 123 Industrie/âges
graph3,DEFM CONSTRUCTION/AGE,libel0 :
cat 123 Construction/âgesgraph4,DEFM TERTIAIRE/AGE,libel0 :
cat 123 Tertiaire/âgesgraph5,DEFM secteur ND/AGE,libel0 :
cat 123 Secteur
indéterminé/âgesUn constat d'impose : la part très faible des plus de 55 ans dans les DEFM.
Réactions des participants (extraits)
Benoît Dubarre (FO) : Cela s’explique par les départs en pré-retraite massifs.
Ceci étant depuis 2006 : il n’y a plus beaucoup de départs issus des plans sociaux.
Echanges :
avec le double effet des plans de restructuration dans l'industrie et
du maintien dans l'emploi des anciens actuels, tout se passe comme si la pyramide des âges actuelle était
le résultat d'un glissement après les plans sociaux des dernières années. La
génération des anciens actuels est maintenue dans l'emploi jusqu'à la
retraite, comme si les plans précédants ( départ en préretraite) avaient libéré le chemin qui
mène les anciens actuels jusque là.
Cependant ce que l'on observe sur l'industrie dans l'arrondissement de Béthune ne se retrouve pas dans les autres secteurs.
- Dans le secteur du Bâtiment, les pyramides se coupent à 55 ans ou avant,
- dans le commerce et souvent dans les services la pente vers les âgés est très dégressive.
On ne retrouve cependant pas les anciens dans les listes Anpe.
Où sont-ils, s’ils ne sont pas demandeurs d’emploi ?
Dominique Dilly
(ARACT) : En France selon diverses sources, le taux d'emploi des
seniors est l'un des plus bas d'europe à 38%, près des 2/3 sont
ailleurs, il existe plus de statuts qu’on ne le croit RMI, retraités,
etc..
Du coté des personnes connues de l'anpe ou de l'assedic, Quelle est la part de dispensés de recherche d'emploi?
Benoît Dubarre (FO): Il faut être attentif au fait que les départs en retraite de ces dernières années se faisaient
jeunes car on commençait à travailler très jeune : 14 -15 ans. Cest un phémomène très marqué dans notre
région.
V - Quel profil de niveau des DEFM ?1010,% INDUSTRIE/nb sal 2006,marron,Q5,graph22,libel0
En fond de carte on projette la part des salariés dans
l'industrie pour marquer les contrastes observés jusqu'ici entre les
territoire
Tandis que les graphiques
ci-dessous nous indiquent le niveau de formation initiale et la
possession ou non d'un diplôme, selon les âges.
graph22,NIVEAU / <30ans cat 123,libel0 :
Niveaux cat DEFM 123 <30
ans
graph24,NIVEAU / 30-44 ans cat 123,libel0 :
Niveaux cat DEFM 123
30-44
ans
graph25,NIVEAU / 45-54 ans cat 123,libel0 :
Niveaux cat DEFM 123 45-54
ans
graph26,NIVEAU / 55+ ans cat 123,libel0 : Niveaux cat DEFM 123 55 ans et
+Trois constats:
- le niveau de référence des salariés est globalement le niveau V (BEP CAP etc avec ou sans diplôme)
- en balayant les âges, quelque soit le territoire, plus on vieilli plus le niveau baisse ( décalage du graphique vers la droite)
- plus
on va vers l'agglomération Lilloise et les zones de service et de
commerce, ou encore les zones de PMI industrielle (vallée de la Lys)
plus le niveau monte,(décalage du graphique vers la gauche) toute
catégories d'âges confondues. Dans une moindre mesure à Roubaix et
Tourcoing
Réactions des participants (extraits)
Mme Paul( ANPE) : C'est une
réalité que plus les demandeurs d'emploi sont âgés, moins leur niveau
de formation initiale est élevé. Mais il faut méfier de ces critères
car il ne traduisent pas l'expérience et la compétence. Il ya 30 ou 40
ans, on n'avait pas la 'diplomite'. Il faut tenir compte du
développement des formations : certifier des compétences.
C. Gravelaine (Arcelor Mittal) et Benoît
Dubarre (FO):C'est une remarque d'autant plus importante que dans les
grandes entreprises au moins, les salariés ont suivi des formation au
fil du temps.
C. Wauban (MEDEF)
c'est vrai qu'aujourd'hui le diplôme est mis en avant comem critère de
recrutement. C'est sans doute préjudiciable cart on se prive de
compétences certaines. Mais il ya à la fois deux problèmes qui
contribuent à celà : un problème de savoir
faire pour prendre en compte ces compétences dans le recrutement et un
déficit de reconnaissance certifiée avant que ne survienne les
qituation de recherche d'emploi oud e mobilité professionnelle.
M.Simon
(Agefos PME) : reste que l'on peut observer qu'aujourd'hui, les plus
âgés sont ceux qui bénéficient le moins de formation. A la fois parce
que dans la plupart desmilieux professionnels, on n'investi pas sur
eux, mais aussi parce que, souvent, ils ne sont pas demandeurs; bien
qu'on puisse peut-être présentir aujoud'hui un frémissement d'intérêt
de leur part.
D. Dilly (Aract) : cette question est d'une grande importance car elle
peut déboucher sur une stratégie de reconnaissance et de valorisation
des compétences des plus âges, à travers la VAE et/ou la stimulation de
la demande de formation. Il s'agit là de pistes d'actions concrètes qui
peuvent être efficace, et qui peuvent mobiliser un ensemble d'acteurs
complémentaires et qui habituellement ne travaillent pas ou peu
ensemble : entreprises, salariés, institutions et services publics,
organismes de branche, ...
Ce type d'approche présente l'intérêt d'être à la fois dans
l'anticipation et dans l'actuel. Dans l'anticipation : il faut s'y
prendre maintenant avec les jeunes séniors pour préparer la suite, et
anticiper les facteurs de sortie prématurée, mais aussi pour orienter
des mobilités professionnelles qui peuvent réduire les risques de
vieillissement prématuré dû à la pénibilité et à l'endurement. Dans
l'actuel : le travail de reconnaissance est aussi l'occasion
d'accompagner les entreprises et les salariés dans l'analyse des
situations , dans la stimulation de la demande, dans la recherche de
solutions qui peuvent mobiliser des ressources extérieures à
l'entreprises tout autant que des ressources internes
Observations formulées quand au procédé de travail dans l'atelier.
Benoît Dubarre (FO) : il faudrait avoir un support papier pour pouvoir mieux suivre pendant la séance.
PISTES de travail
Christian Gravelaine (Arcelor Mittal, trésorier du CBE)
Nous savons et constatons que l’emploi des seniors représente une part
importante des salariés mais pourrait-on envisager de travailler en
amont des problèmes d’emploi dans une logique préventive plus que
curative? Faisons en sorte qu’ils ne sortent pas pour ne pas les
retrouver dans les demandeurs d’emploi.
Oui c’est dans cette idée que le travail est envisagé.
Le GDA (Gestion des Ages) : idée que s’il ressort des bonnes pratiques
de ce travail, elles pourront être réutilisées et déployées sur
d’autres territoires.
Christophe Waubant (représentant du MEDEF Bureau du CBE)
Idée qu’avec cet outil, nous pourrions observer les données avec une
multitude d’approches. Christophe Waubant propose de s’intéresser à la
question de la VAE, la question de la reconnaissance est à travailler,
c’est un réel critère de sélection pour l’employeur.
Il y a en plus un intérêt des deux côtés dans cette question, aussi
bien du côté du salarié que du côté employeur. La VAE est un moyen de
valoriser les compétences d’un senior.
Mathieu Simon (Agefos Pme)
Complète le propos de Monsieur Waubant, la formation professionnelle
bénéficie peu au seniors dans les entreprises. D’une manière générale,
sur le secteur de Béthune, les entreprises utilisent peu leur forfait
formation. Questions à travailler : Comment continuer une deuxième
carrière ? Comment mettre en lien ces données : le chômage et le nombre
d’heures formées ?
.
Benoît Dubarre (Membre du Conseil d’Administration du CBE)
La mobilité des salariés domicile/travail, idée qu’il faut comprendre
d’où viennent les salariés et où vont-ils travailler pour mieux
comprendre les liens entre les territoires et voir comment optimiser
l’organisation du travail.
Est-ce que les anciens ont des comportements de mobilité différents ?
Agnès Paul (ANPE)
Enjeu du chômage des seniors : question du frein à la mobilité sauf là
où les transports communs sont possibles. Ex : Lille, Seclin.
Ex : Toyota : des gens viennent de Dunkerque
Pistes de travail retenues :
- La question de la VAE et de la formation.
- Mobilités des salariés : question des flux.
- Le comportement des entreprises à l’embauche (données ANPE)
Données complémentaires
a - tissus d'entreprises (on utilise ici les statistiques d'établissements)
2003,% étab 50+ Sal,graph101,1,0,libel0 % établissements de plus de 50 salariés
2004,% étab 20-49 Sal,graph101,1,0,libel0 % établissements de 20 à 49 salariés
graph101,Nb établissement/secteur,libel0 Nb établissement par secteur d'activité
b - classification économique de l'activité
Établissements
2010,%Etabl appareil productif,graph111,1,0,libel0 % établ. APPAREIL PRODUCTIF
2011,%Etabl économie résidentielle,graph111,1,0,libel0 % établ. ECONOMIE RESIDENTIELLE
2012,%Etabl FONCTION PUBLIQUE,graph111,1,0,libel0 % établ. FONCTION PUBLIQUE
graph111,Etablissements/champs économique,libel0 établ. selon le champ économique
Salariés
2013,% Postes appareil productif ,graph112,1,0,libel0 % postes /APPAREIL PRODUCTIF
2014,% Postes économie résidentielle,graph112,1,0,libel0 % postes /ECONOMIE RESIDENTIELLE
2015,% Postes fonction publique,graph112,1,0,libel0 % postes /FONCTION PUBLIQUE
graph112,Postes/champs économique,libel0 POSTES selon le champ d'activité économique
c - rémunération
graph150,nb salariés/tranche SALAIRE,libel0 effectifs/tranches de rémunération annuelle brute
graph151,Rémunération et âges,libel0 rémunération et âges
d - DEFM
2020,2007 total Defm,graph21,1,0,libel0 Effectifs DEFM catégorie 123 distribution des
tranches d'âges par secteur
graph6,DEFM< 30ans /secteurs,libel0 : cat 123 <30
ans
graph7,DEFM 30-44 ans /secteurs,libel0 :
cat 123 30-44 ans
graph8,DEFM 45-54 ans /secteurs,libel0 :
cat 123 45-54 ans
graph9,DEFM 55 ans+ /secteurs,libel0 :
cat 123 55 et
+
äges / CSP réduite
graph10,DEFM OUVRIERS/AGE,libel0 : cat 123
Ouvriers
graph11,DEFM EMPLOYES/AGE,libel0 :
cat 123 Employés
graph12,DEFM TAM/AGE,libel0 :
cat 123 TAM
graph13,DEFM CADRES/AGE,libel0 :
cat 123 Cadres
graph14,DEFM csp nd/AGE,libel0 :
cat 123 Csp Nd
distribution des
tranches d'âges DEFM 123 par Csp
Réduite
graph15,DEFM< 30ans /CSP,libel0 : cat 123
<30
ans
graph16,DEFM 30-44 ans /CSP,libel0 :
cat 123 30-44 ans
graph17,DEFM 45-55 ans /CSP,libel0 :
cat 123 45-54 ans
graph18,DEFM 55ans + /CSP,libel0 :
cat 123 55 et
+Secteur d'exercice professionnel (détail)
et âges des DEFM 123
graph27,profession <30 ans cat 123,libel0 Sect Prof/ cat 123 <30
ans
graph28,profession 30-44 ans cat 123,libel0 Sect
Prof/ cat 123
30-44
ans
graph29,profession 45-54 ans cat 123,libel0 Sect Prof/ cat 123
45-54 ans
graph30,profession 55+ ans cat 123,libel0 Sect Prof/
cat 123 55 et
+
Notes complémentaires sur les échanges
Les
différentiels de profil d'âge et de secteur d'activité antérieur des
demandeurs d'emploi a suscité un débat sur les approches territoriales,
sur deux aspects en particulier :
Dimension territoriale de la demande d'emploi
: la demande d'emploi mesurée au niveau local traduit en réalité la
relation complexe entre les territoires de résidence et les territoires
de travail, une part des actifs résident travaillant ailleurs et une
autre part à proximité. Idéalement, pour mieux comprendre cette
relation,outre les flux domicile-travail et les DPAE évoqués plus haut,
il faudrait connaître la géographie de l'emploi antérieur des
demandeurs d'emploi.
Mobilité des demandeurs d'emploi. Différents participants, notamment l'Anpe ont fait remarquer qu'il peut y avoir un hiatus entre :
- d'un coté, une approche opérationnelle de la recherche d'emploi qui doit s'envisager sur des territoires d'offre étendus,
- et
d'un autre coté, une approche opérationnelle de la gestion des âges
dans l'entreprise qui gagne en précision territoriale tant du point de
vue du ciblage des entreprises que de l'analyse des ressources
mobilisables pour l'action.
Si
les
participants conviennent que l'un des enjeux est bien ici de
dépasser ce Hiatus dans l'action concertée, les manière de faire ne
sont cependant pas apparues évidentes (Cf. note de bas de page n°2).
C'est sans doute dans l'action pour peu qu'elle soit réfléchie, que des
solutions peuvent être trouvées. les pistes telles que celle évoquées
en matière de reconnaissance des compétences des séniors ( VAE, accès à
la formation, sécruité professionnelle ...) peuvent être saisies par
des réseau d'acteurs tels que celui-ci , autour du CBE et de l'ARACT.
Notes de bas de page