ATTLAS - Expérimentation Nord Pas de Calais Document de Projet Groupe de travail du 8 juillet 2008
A l’issue de deux groupes de travail (1 - présentation de la démarche et de l’outil ATTLAS par l’anact , 2 - réflexion sur les points d’entrée possibles sur le champ âge travail territoire en lien avec les modes d’action des CBE) ; il ressort que l’expérimentation ATTLAS sur le terrain d’action des 2 CBE pourrait s’appuyer sur les éléments de problématique suivants.
Eléments de positionnement de l’usage d’ATTLAS sur le champ âge travail emploi dans le contexte d’action des CBE de béthune et Lille contexte général Les premières générations nombreuses du Babyboom ont atteint 60 ans en 2006. Le rythme des départs va s’accélérant, et sur les territoires l’importance des départs varie selon les secteurs professionnels et la taille des entreprises et cette dynamique de départ se double de flux de sortie prématurées des salariés les plus âgés, pour diverses raisons qui peuvent relever
Aux enjeux de maintient des seniors dans l’emploi et de renouvellement générationnels afférents aux départs en retraite, s’ajoute la question du retour l’emploi des travailleurs en fin de carrière, sortis prématurément de l’emploi et qui se manifestent comme offreurs de capacité de travail. C’est sur ce dernier aspect qu’il a été convenu de porter l’effort dans l’expérimentation ATTLAS, compte tenu de la position qu’occupent les CBE dans les territoires : à l’articulation entre réseaux d’acteurs intervenant auprès des demandeurs d’emploi, acteurs de la formation, acteurs de l’entreprise, acteurs du développement social autant qu’économique (élus locaux, Chambres consulaire, services de l’état et des collectivités territoriales) , et partenaires sociaux (syndicats de salariés et organisations d’employeurs). En effet, s’il convient de prendre des mesures pour éviter les sorties anticipées de l’emploi de seniors dans la perspective de l’allongement de la durée de vie au travail et du rallongement des années de cotisations pour un départ en retraite à taux plein, on ne peut laisser pour compte ceux qui n’ont pas pu en bénéficier et qui se retrouvent aujourd’hui exclus du marché du travail. Soit pour des raisons de santé, soit pour des raisons de qualifications. Ou encore pour d’autres raisons. Il nous faut donc mieux comprendre qui ils sont, d’où ils viennent, les raisons de leur sortie. La focale pourrait alors être mise moins sur l’ampleur des sorties que sur leurs modalités. Il s’agirait alors d’engager un travail de profilage (PCS, Age, position dans l’emploi, ce qu’ils ont fait en dernier, quel régime, et plus encore lorsque la démarche sera engagée avec des partenaires disposant de l’expertise ad’hoc, la question des marquages santé), qui donnerait des éléments de réflexion tant en termes de résorption du stock que de prévention des risques. Approche ciblée Une hypothèse principale sous tend ce positionnement : les questions du maintent à l’emploi des seniors et du renouvellement générationnel sont indissociables de la question du retour à l’emploi des salariés âgés sortis prématurément. Cette dernière question constitue un point d’entrée opérationnel pour aborder la question du maintien et du renouvellement générationnel ; ceci pour plusieurs raisons pratiques : La connaissance des stockes de demandeurs d’emploi (connaissance des motiofs de sortie, des secteurs d’origine, des métiers concernés permet
De plus, une telle démarche gagnerait en efficacité si l’on rapprochait aussi les données relatives à la démographie du travail (sortants et salariés) et à la démographie résidentielle (structure des âges de la population et profils socioprofessionnels)
Idéalement, un rapprochement raisonné et contextualisé de données relatives à ces aspects, dans un cadre de travail outillé pour une élaborer une analyse partagée, est susceptible de permettre à la fois :
Les champs d’action opérationnels peuvent relever de différents registres ou types d’actions :
En tout état de cause, l’étendu du spectre des pistes d’action reposera tout autant sur le composition des groupes de travail (compétence , légitimité et capacité de mobilisation et d’enrôlement des participants) que sur le diagnostic proprement dit. Il découle de cette remarque qu’il ne s’agit pas de charger la démarche d’un excès d’ambition, mais plutôt de considérer qu’il s’agit d’un processus itératif au sens où il pourra être transposé dans d’autres scènes ou élargi à d’autres participant , ou prolongé sur d’autres thèmes si les premières étapes sont consolidées.
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