Choisissons
d'abord comme fond de carte, la
Un
premier
aperçu de la carte
du
Cependant, tout comme l'évaluation du taux du chômage, cette distribution régionale varie de manière plus ou moins importante selon que l'on prend en compte ou non différentes situations de chômage.
Au delà du débat non clos sur la maniulation des chiffres du chômage, l'idée de proposer appréciation indépendante des institutions officielles rencontrent quelque difficultés.
En effet, même en temps normal, lorsque l'Insee publie l'catualisation annuelle de l'enquête emploi qui permet d''évaluer l'effectif de chômeurs BIT et la population active, on ne dispose de ces indications qu'au seul niveau national. Cependant, on peut proposer une estimation avec une marge d'erreur limittée que nous exposons dans la partie Methode de calcul . Celle-ci consiste à répondre à la question suivante : à combien de chômeurs correspond un point de chômage? La réponse à cette question vaire d'une région ou d'un département à l'autre en fonction de la population active. Celle-ci étant inconnue avec précision, en résumé, la méthode consite à s'appuier sur la similitude entre les catégories 123 des DEFM (Demandeurs d'Emploi Fin de Mois) de la liste ANPE hors ceux qui ont eut une activité réduite (123 HAR pour Hors Activité Réduite)
Disposant maintenant de l'effectif de chomeurs correspondant à un point de taux de chômage BIT dans chaque région, il est alors possible, par une simple règle de trois, de traduire en point de chômage les effectifs de chômeurs non pris en compte par la norme du BIT. Dès lors plutôt que le taux en pourcentage de population active, notre unité de compte le point équivalent point de chômage BIT, donné en pourcentage.
Ainsi, en appliquant ce procédé à l'ensemble des chômeurs
comptabilisés par l'ANPE (catégories 1,2,3,6,7,8)
on obtient une évaluation du taux de
chômage toutes
catégories confondues représentée par la carte suivante :
L'écart
entre
l'évaluation du taux
de chômage
toutes
catégories confondues et le taux BIT
(
Ces
écarts
proviennent pour un peu moins de la moitié des
catégories 123 en activité réduite (
Impact des minima sociaux
Reste que pour avoir une représentation plus exhaustive du chômage, le décompte des chômeurs à partir de la liste ANPE doit être complété par le décompte d'une partie au moins des allocataires des minima sociaux. En effet, si environ 70 % des allocatataires du régime de solidarité (en particulier de l'ASS, allocation spécifique de solidarité, qui prend le relais de l'Assedic pour certains chômeurs) sont bien dans la liste ANPE, ce n'est pas le cas des 30% restant (différentes sortes de "déclassés" comme les préretraités des plans sociaux ou les chômeurs de plus de 55 ans dipensés de recherche d'emploi cf document Insee/régime de solidarité ). Ce n'est pas le cas non plus pour de nombreux allocataires du RMI. De la même manière pour les allocataires de l'API (Allocation parent Isolé) dont une partie au moins peut être considérée comme étant à la recherche d'un emploi, ou encore de l'AAH (Allocation adulte handicapé: les données de l'ANPE analysée par la Dares signalent près de 250 000 travailleurs handicapés inscrits au chômage dans les catégories 123, tandis que l'ensemble des allocataires de l'AAH est de 750 000 personnes)
Ainsi pour prendre en compte ces situations en évitant les doubles compte et les cas qui tiennent plus ou moins durablement les personnes à l'écart de l'activité de travail rémunérée, on propose ici une estimation du taux de chômage tenant compte des chômeurs non comptabilisés par la liste ANPE. Pour celà, on ajoute à l'ensemble des chômeurs de la liiste Anpe, la moitié des allocataires de ces trois minima sociaux RMI AAH, API et 1/3 pour le régime de solidarité).
On obtient ainsi une estimation du chômage réel, (sans doute sous estimée, car il faudrait aussi prendre en compte , par exemple, les femmes ou les jeunes, de même que les travailleurs intermittents, qui reviennent ou qui attendent une solution sur le marché du travail sans passer par l'ANPE, etc...).
Cette
estimation donne la carte
suivante
Au
delà du
décompte du chômage réel,
il n'est pas
inutile de mesurer
l'impact
social
des minima sociaux en tant que tels. Ainsi la
carte suivante
Dans
ce
contexte d'accroissement de
l'impact des
minima sociaux,
Dispartité régionale de la rémunération des chômeurs
Si
l'on
retrouve bien les deux pôles
Nord et Sud
Est dans la mesure en équivalent taux de chômage
En
réalité,
la carte
précédente apparait-elle
comme l'opposée de la carte
Cette
oposition entre rémunération à
l'Est et
précarité à l'Ouest
est encore plus manifeste si l'on observe la carte du chômage de flux
(activité réduite et de plus de 78 heures dans le mois) :
L'insee dispose d'un instrument, l'enquête emploi, qui permet d'évaluer le taux de chômage selon la norme internationale du BIT, mode de calcul sensé présenter un degré d'indépendance important par rapport aux institutions. Mais du fait que l'échantillon de l'enquête reste nécessairement limité, à partir des seuls résultats de l'enquête, il n'est ni possible d'extrapoler directement le taux de chômage au niveau national, ni possible de le décliner au niveau régional et encore moins départemental .
L'Insee contourne ces difficultés par un dispositif d'ajustement complexe, qui repose à la fois sur l'évolution tendentielle des inscrits sur la liste ANPE, les données administratives de l'emploi (données des organismes de recension des contrinutions sociales, unédic, acoss, .. ), l’enquête sur l’activité et les conditions d’emploi de la main-d’oeuvre (Acemo) du Ministère du travail, et maintenant l'actualisation partielle du recensement général. Depuis 1996, l'enquête emploi annuelle est trimestrialisée, avec des sorties mensuelles, l'ensemble des données anuelles étant ajusté rétroactivement en mars de l'année suivante.
Cet ajustement annuel a en particulier comme fonction importrante de permettre une estimation de l'évolution de la population active au sens du BIT.
Les principes généraux du calcul du chômage BIT sont donnés dans les encadrés gris ci-dessous - il suffit de passer la souris dessus pour les lire. Plus de détail sont accessible via les liens donnés vers des documents ou pages du site de l'insee.
éléments sur le taux de chomage BIT au niveau national
Le taux de chômage au sens du BIT est calculé au plan national, en combinant l'enquête emploi (Cf lien2 ) et les effectifs des catégories 1, 2 et 3 hors activité réduites (moins de 78 heures par mois) de liste ANPE comme indiqué dans l'encadré ci-dessous.
(Extrait de informations rapides 30 mars 2007 n°96 - Insee) Pour calculer les taux de chômage, on rapporte le nombre de chômeurs au sens du BIT à la population active totale (emploi total + chômeurs + militaires du contingent jusqu’en 2002). Le numérateur et le dénominateur de chacun de ces taux ne sont pas observés chaque mois et font donc l'objet d'estimations. Les données sont par ailleurs corrigées des variations saisonnières. L’estimation du nombre de chômeurs (numérateur) cherche à exploiter au mieux (... les) catégories 1, 2 et 3 hors activité réduite, dont la définition est conceptuellement proche de celle du chômage au sens du BIT. Pour les()(moins de 25 ans), le chômage au sens du BIT mensuel est estimé à l’aide de relations économétriques (). Pour les personnes de 25 ans et plus, l’évolution mensuelle du chômage au sens du BIT est directement calquée sur celle des DEFM de catégories 1, 2 et 3 hors activité réduite. En ce qui concerne la population active utilisée au dénominateur des taux de chômage, son estimation s'appuie, pour les années passées, sur les estimations d’emploi()31 décembre de chaque année() |
(Extrait de informations rapides 30 mars 2007 n°96 - Insee) Pour calculer les taux de chômage, on rapporte le nombre de chômeurs au sens du BIT à la population active totale (emploi total + chômeurs + militaires du contingent jusqu’en 2002). Le numérateur et le dénominateur de chacun de ces taux ne sont pas observés chaque mois et font donc l'objet d'estimations. Les données sont par ailleurs corrigées des variations saisonnières. L’estimation du nombre de chômeurs (numérateur) cherche à exploiter au mieux (... les) catégories 1, 2 et 3 hors activité réduite, dont la définition est conceptuellement proche de celle du chômage au sens du BIT. Pour les()(moins de 25 ans), le chômage au sens du BIT mensuel est estimé à l’aide de relations économétriques (). Pour les personnes de 25 ans et plus, l’évolution mensuelle du chômage au sens du BIT est directement calquée sur celle des DEFM de catégories 1, 2 et 3 hors activité réduite. En ce qui concerne la population active utilisée au dénominateur des taux de chômage, son estimation s'appuie, pour les années passées, sur les estimations d’emploi()31 décembre de chaque année() |